Les espérances planétariennes

REPRESSION CONTRE LA KRAS-AIT !

« Des membres et des sympathisants du KRAS-AIT ont pris part activement à des manifestations initiées par des riverains contre la construction incontrôlée (incontrôlable) de logements pour l’élite. (Ces logements sont construits dans des buts commerciaux et vendus aux riches.) Les résidents sont mécontents que ce genre de logements est souvent bâti dans des parcs et les espaces publics ouverts et est souvent construit dangereusement prêt de leurs domiciles, menaçant parfois d’ébranlers leurs fondations. Ces manifestations sont souvent accompagnées par des actions directes radicales tels que des blocages de rues ou de sites en construction. Les autorités essaient de réprimer les manifestants ; la police les a combattu, a tiré des coups de feu en l’air pour les effrayer et a a arrêté des gens aussi bien durant les manifestations qu’après. Pour quelques cas, la mafia ou des bandits ont été utilisés afin d’intimider les manifestants.

Des anarchistes ont été placés en garde à vue quelques temps lors de pareilles manifestations. Le 8 octobre, il y a eu une manifestation dans la rue Chertanovskaya à Moscou. La police a arrêté 19 personnes qui bloquaient la rue, parmi lesquels six membres et sympathisants du KRAS. Quelques personnes arrêtées ont été battues. Ils ont été gardés la nuit entière. Le jour suivant, ils ont été déférés au tribunal, mais ils avaient besoin d’avocats. L’affaire a donc été reportée. Les anarchistes ne prévoient pas de faire appel à la justice. Nikolai Krasnykh, qui a été forcé de comparaître en justice, a été condmaner à quatre jours de prison et à une amende de 2 000 roubles (environ 80 dollars [1]) pour avoir participé à une manifestation illégale et pour avoir résisté lors de son arrestation.
NON A LA REPRESSION POLICIERE ET NON A L’ETAT POLICIER !

LA LUTTE CONTINUE !

KRAS-AIT

http://www.aitrus.narod.ru

octobre 29, 2007 Posted by | 4-Leur société, 5-Répression, Russie | Laisser un commentaire

Chili : 1 policier mort, 42 autres blessés, 350 arrestations

« La violence accaparé les quartiers pauvres de la périphérie de Santiago, où des barricades ont été levées et littéralement isolées de vastes zones urbaines. Les manifestants avec le visage dissimulé ont attaqués la police avec des armes à feu, y compris des fusils d’assaut M-16 et des pistolets à vision laser.

La présidente chilienne, Michelle Bachelet, a répudié hier la violence survenue dans des quartiers périphériques de Santiago dans la nuit de mardi, qui a fait un policier mort et 42 effectifs blessés, en plus d’environ 350 détenus, dans le cadre d’un nouvel anniversaire du coup d’État de 1973. « Il est inacceptable que lors d’une date qui a un sens pour les Chiliens, celui de voir comment nous sommes capables de vivre en démocratie et de continuer de construire un pays plus juste, mais à la fois plus démocratique, il y ait des actes de violence comme ceux que nous avons vu », a dit Bachelet.

Le sergent Cristian Vera, 36 ans, qui a reçu un coup de feu dans la tête, est mort hier à l’aube dans l’hôpital des Carabiniers, dans lequel il est rentré après avoir été blessé par des inconnus dans le quartier de Pudahuel, à l’ouest de Santiago. Dans le même centre asistencial 42 autres policiers ont été internés, quatre d’entre eux dans des états graves, après avoir reçu différentes blessures lors de violents incidents qui se sont étendus jusqu’à l’aube. Au total, durant la nuit on a enregistré plus de 300 arrestations dans tout le pays, dont 206 à Santiago où se sont concentrés les troubles.

« Les faits n’ont pas de relation avec la commémoration de la tragique date du 11 septembre », a affirmé Bachelet. Le gouvernement de la présidente socialiste a promis « tout le poids de la loi contre le lumpen », comme l’a dit le porte-parole officiel, le ministre Ricardo Lagos Weber.

Pagina/12, 13 septembre 2007. Traduction : http://amerikenlutte.free.fr

septembre 17, 2007 Posted by | 4-Leur société, 5-Répression, Chili | Laisser un commentaire

Jean-Claude Paye : « Les lois anti-terroristes. Un Acte constitutif de l’Empire »

« Les lois « antiterroristes » imposées par les États-Unis ont servi à jeter les bases sur lesquelles se construit un nouvel ordre de droit, observe le sociologue belge Jean-Claude Paye. Elles s’appliquent désormais dans tous les États européens. Tout citoyen européen ordinaire peut, aujourd’hui, être surveillé dans son propre pays par des services secrets étrangers, être désigné comme un « ennemi combattant », être remis aux tortionnaires de la CIA et être jugé par des commissions militaires états-uniennes. Lire la suite

septembre 17, 2007 Posted by | USA | Laisser un commentaire

Etats-Unis: la législation à l’égard des délinquants sexuels peut faire plus de tort que de bien.

La législation à l’égard des personnes condamnées pour des délits sexuels ne protège pas toujours les enfants contre les crimes sexuels mais conduit au harcèlement, à l’ostracisme et même à des violences à l’encontre d’anciens délinquants, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport paru aujourd’hui. Human Rights Watch exhorte à la réforme des lois d’enregistrement national et fédéral et des lois de notification aux communautés, ainsi que l’abandon des restrictions de résidence, parce qu’elles violent les droits fondamentaux des anciens délinquants.

Le rapport de 146 pages, intitulé « Aucune réponse évidente : les lois en matière de délinquance sexuelle aux Etats-Unis » (« No Easy Answers: Sex Offender Laws in the United States »), est la première étude globale sur les politiques adoptées aux Etats-Unis en matière de délinquance sexuelle, leur impact sur la sécurité publique et l’effet qu’elles peuvent avoir sur les anciens délinquants sexuels et leur famille. Durant les deux années d’enquête pour ce rapport, les chercheurs de Human Rights Watch ont réalisé plus de 200 entretiens avec des victimes de violences sexuelles et leurs proches, d’anciens délinquants, des responsables du gouvernement et d’organismes d’application de la loi, du personnel soignant, des chercheurs ainsi que des militants pour la protection des enfants. Lire la suite

septembre 17, 2007 Posted by | 5-Répression, USA | Laisser un commentaire

Mapuches contre Benetton

« Ils luttent depuis cinq ans pour 535 hectares sur les 965 000 détenus par le groupe Benetton au sud, qui, selon eux, ont appartenu à leurs ancêtres. Ils ont été expulsés en 2002 et maintenant ils sont revenus. Ils vivent sous des tentes et un juge leur interdit jusqu’à faire du feu. Le quotidien argentin Página/12 a passé neuf jours avec les membres de la communauté, qui racontent comment ils pensent résister.

La journée démarre avec les « jey-jey-jey-jey  » de reconnaissance lancés les bras vers les montagnes de l’est, où le soleil commence à poindre. Ils accomplissent la cérémonie face au pillán kutral, « le cœur de la communauté », comme ses membres le définissent. « Feu sacré » serait une traduction approximative. A Santa Rosa Leleque, le pillán kutral est allumé depuis le 14 février dernier, quand trente hommes, femmes et enfants ont franchi la clôture pour déclarer leurs 535 hectares « territoire mapuche récupéré ». Le feu, qui abrite des forces des ancêtres, vit dans un cercle de pierre sur deux mois de cendre. On lui doit un respect absolu : il est interdit d’y jeter des mégots de cigarette, des sachets de thé ou des déchets. Il n’apporte que la lumière et la chaleur. Pour cuisiner et brûler, il y a le foyer normal, délimité par un mur de briques. Cet élément fondamental de la religion mapuche n’échappe pas au conflit entre la communauté et la Compagnie des Terres du Sud Argentin, le visage du groupe Benetton pour maintenir clôturés 965 000 hectares du pays. La semaine dernière, la justice a interdit à la communauté de faire du feu tant que le conflit légal n’est pas résolu. Mais pour que personne n’accuse les institutions d’être impitoyables, on n’autorise le feu que si le bois est apporté de l’extérieur. Les mapuches pensent que la mesure « est cruelle. Ils la dictent juste quand l’hiver arrive. » Lire la suite

juillet 2, 2007 Posted by | 1-Anti-racisme et droit des peuples, Argentine | Laisser un commentaire

Brésil : la barricade des Enawene Nawe a porté ses fruits

Le gouvernement brésilien a répondu favorablement aux principales revendications des Enawene Nawe qui avaient bloqué une route principale pour manifester leur opposition à un projet de barrages. La Funai, le département brésilien des affaires indiennes, inspectera les terres revendiquées par les Enawene Nawe et d’autres groupes dans le but de les reconnaître officiellement comme territoires indigènes.

En mai dernier, les Enawene Nawe, un groupe isolé d’Indiens amazoniens de l’Etat du Mato Grosso, avaient érigé pendant trois jours des barricades pour protester contre le projet de construction d’une série de barrages hydroélectriques sur le fleuve Juruena. Ils revendiquaient également la reconnaissance officielle des zones de pêche essentielles à leur survie dans la région du Rio Preto, qui subit actuellement une intense déforestation pour faire place à l’élevage. Lire la suite

juillet 2, 2007 Posted by | 1-Anti-racisme et droit des peuples, Brésil | Laisser un commentaire

Manifeste de solidarité avec les anarchistes et les mouvements sociaux au Venezuela

« Au premier trimestre 2007, 23 manifestations populaires furent réprimées par le gouvernement vénézuélien et 99 activistes furent détenus. Ce fait évoque le malaise grandissant ainsi que la criminalisation des revendications sociales dans ce pays latino américain.

Au premier trimestre 2007, 23 manifestations populaires furent réprimées par le gouvernement vénézuelien et 99 activistes furent détenus. Ce fait évoque le malaise grandissant ainsi que la criminalisation des revendications sociales dans ce pays latinoaméricain, réalité recouverte par la propagande et la mystification d’un régime qui se valorise comme l’avant garde du « socialisme du XXI siècle », avec l’appui de différents groupements et personnages liés à la gauche autoritaire du monde entier.

 

Malgré tout, ceux qui s’intéressent à la situation réelle des opprimés et des exploités au Venezuela connaissent les inconséquences et les contradictions du gouvernement populiste emmené par le militaire Hugo Chavez. Loin d’avancer structurellement vers la réduction des inégalités et le déroulement des possibilités de développement social, le gouvernement régnant à Caracas continue à maintenir une des distributions des richesses les plus injustes du Continent, approfondissant de surcroît le rôle assigné au pays par la globalisation économique comme fournisseur d’énergie au marché mondial, avec les corporations transnationales du pétrole comme associées choyées et bénéficiaires principales de l’action de l’Etat vénézuélien. Après huit années et demi d’un gouvernement comptant sur les plus hauts cours du pétrole, avec une rentrée fiscale la plus élevée de l’histoire nationale, les résultats sociaux des politiques du chavisme sont médiocres, l’apparition d’une nouvelle bourgeoisie parasitaire des faveurs de l’Etat, la « bourgeoisie bolivarienne », en étant l’aspect le plus remarquable. Lire la suite

juillet 2, 2007 Posted by | Venezuela | Laisser un commentaire

Des réfugiés basques en plein XXIe siècle

« Un réfugié est une personne qui, étant en dehors de son pays, craint d’être persécutée, en cas de retour, à cause de sa nationalité, de sa religion, de son appartenance à un groupe social ou de ses opinions politiques, sans que les autorités de ce pays ne veuillent ou ne puissent la protéger de ces persécutions ». Voilà la définition d’Amnesty International dans laquelle le Collectif des réfugiés politiques basques (CRPB) se voit entièrement représenté, même si « c’est complètement paradoxal de parler de réfugiés au XXIe siècle en Europe ».

Cela fait des années que le CRPB a été créé pour donner une cohésion aux exilés basques et une certaine cohérence à leur message ; actuellement près de 2000 font toujours partie de ce collectif, mais ils ne sont plus éparpillés sur la surface de la planète, la grande majorité ayant décidé de rentrer au Pays Basque.

Certains sont partis à l’époque de la dictature et de la répression franquiste, d’autres pendant les années de plomb de la « guerre sale » de la Triple A, du BVE (Batallon Vasco-Espagnol) ou des GAL, d’autres plus récemment fuyant des tortures… Lire la suite

juin 25, 2007 Posted by | 1-Anti-racisme et droit des peuples | Laisser un commentaire

L’AMDH dénonce l’arrestation des 10 militants syndicalistes et DDH à BeniMellal ! ! !

Communiqué : L’AMDH (Association Marocaine des Droits Humains) dénonce l’arrestation des militants démocrates de Beni Mellal et exige la libération de tous les détenus politiques.

A l’appel du Comité Local de Solidarité avec les détenus du 1er mai 2007 constitué par l’AMDH, des organisations syndicales, des partis politiques démocratiques et des organisations de la Société civile, un sit-in a été organisé le Mardi 5 juin de 10h à 11h devant la Cour de Justice de Beni Mellal ; le sit-in s’est déroulé de manière pacifique et responsable ; mais quelques heures après, la police a surpris tout le monde en procédant à une campagne d’arrestations parmi les participants dont le nombre a atteint une dizaine qui sont membres ou responsables (pour la plupart) de l’AMDH au niveau local, d’organisations syndicales CDT (Confédération Démocratique du Travail) et UMT (Union Marocaine du Travail) , de partis politiques (PADS et Voie Démocratique), Lire la suite

juin 25, 2007 Posted by | Maroc | Un commentaire

Quatre militaires russes condamnés pour le meurtre de civils tchétchènes

Quatre membres d’une unité spéciale du service de renseignement de l’armée russe (GRU) ont été condamnés le 14 juin pour avoir tué en janvier 2002 six civils tchétchènes sans armes à proximité du village de Daï, en république de Tchétchénie. Ce verdict vient s’ajouter à une liste excessivement brève de condamnations pour les graves violations des droits humains, constituant parfois des crimes de guerre ou des crimes contre l’humanité, perpétrées au cours du deuxième conflit tchétchène. Les autorités de la Fédération de Russie doivent engager avec énergie des enquêtes et poursuites efficaces dans des milliers de dossiers relatifs à des violations qui comportent des exécutions extrajudiciaires, des viols et autres actes de torture, des disparitions forcées, ainsi que des homicides de civils commis de façon aveugle.

Selon le réquisitoire, les six civils circulaient sur une route de Tchétchénie le 11 janvier 2002 dans un véhicule sur lequel des membres de l’unité spéciale du GRU ont ouvert le feu sans sommation. Un des passagers, Said Alaskhanov, directeur d’une école de village, a été tué sur le coup ; deux autres des six occupants de la voiture ont été blessés. Le capitaine Édouard Oulman, qui dirigeait l’unité du GRU, et ses subordonnés Alexandre Kalaganski et Vladimir Voïevodine ont emmené dans une ferme abandonnée, non loin de là, les survivants : Abdoul Wakhab Satabaïev, directeur adjoint de l’école locale, Chakhban Bakhaïev, garde forestier, Khamzat Toubourov, le conducteur du véhicule, Zaïnap Djavatkhanova, mère de sept enfants et enceinte, et Djamlaïl Moussaïev. Ils ont alors dispensé les premiers soins aux blessés, tout en maintenant les cinq civils sous bonne garde. Le commandant Alexeï Perelevski a alors communiqué par radio au capitaine Édouard Oulman, à qui il a intimé l’ordre d’éliminer les captifs. Le capitaine Oulman a transmis à Alexandre Kalaganski et Vladimir Voïevodine la consigne d’abattre ces cinq personnes. L’officier a également ordonné à ses subordonnés de charger les corps dans la voiture et d’y mettre le feu. Lire la suite

juin 25, 2007 Posted by | Russie | Laisser un commentaire